The Secret Files of Gilbert & George
DVD Multizone, 35 minutes, English voice-over, French subtitles / Version originale anglaise, sous-titrage français 2000-2007 / 25 €
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« Gilbert & George, interviewed by Hans Ulrich Obrist, reveal and comment on the contents of their work archives with a detachment and self-mockery that make this document hilarious at times.»
For the last 40 years, Gilbert & George have spanned the international art scene with as much insolence as elegance. Real living sculptures, they have developed a repetitive language around recurrent figures and themes: shit, piss, blood tears, nakedness, sperm, alcohol, sweat. Theirs is an oeuvre that has radically overturned conventions and thinking of the period, and which refers literally to sexuality, exclusion, social and religious violence. This interview, filmed in 2000 by the curator Hans Ulrich Obrist for an exhibition at the musée d’Art moderne de la Ville de Paris, concentrates on the hysteria of the archive and the collection. Through this document, which does not fit into any distinct category (documentary, oeuvre, fiction), we discover the couple’s intimate life, the interior of their London house, a veritable museum of obsessions. Beyond good and bad, appearances and things (negatives, books, press cuttings), we finally penetrate the material and method of these artists, their particular manner of thinking and categorizing which is itself a philosophy on art and life. Gilbert & George traversent depuis plus de quarante ans la scène de l’art international avec autant d’insolence que d’élégance. Véritables sculptures vivantes, ils ont élaboré un langage répétitif autour de figures et motifs récurrents : la merde, la pisse, le sang, les larmes, la nudité, le sperme, l’alcool, la sueur. Une œuvre qui bouscule radicalement les conventions, la bien-pensance de l’époque et qui renvoie littéralement à la sexualité, l’exclusion, la violence sociale et religieuse. Cet entretien filmé en 2000 par Hans Ulrich Obrist pour une exposition au musée d’Art moderne de la Ville de Paris se concentre sur leur conception hystérique de l’archivage et de la collection. Au travers de ce document, qui ne rentre dans aucune catégorie distincte (documentaire, œuvre, fiction), on découvre l’intimité du couple, l’intérieur de leur maison londonienne, véritable petit musée des obsessions. Au-delà du bien et du mal, des apparences et des choses (négatifs, livres, coupures de presse), on pénètre enfin dans la matière et la méthode des artistes, cette manière si particulière de penser/classer qui est la formation même d’une philosophie de l’art et de la vie. |